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Bras-sur-Meuse
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    La commune de Bras-sur-Meuse appartientau canton de Belleville-sur-Meuse...
Au fil du siècle dernier

1900/1913

En 1900, Emile LECOURTIER est maire de Bras depuis 1881 et le restera jusqu’à son décès le 09/11/1913. Il est aussi suppléant du juge de paix du canton de Charny, président du conseil d’arrondissement, vice-président de la Société d’Agriculture, chevalier du Mérite Agricole. Conseiller général en 1904, il est nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1906. La commune est prospère et cherche à s’ouvrir au progrès. Parallèlement, la fortification de la place de Verdun, devenue sentinelle de l’Est, dès 1873 par Séré de Rivières, entraîne de fréquents contacts avec l’armée: vente de terres au génie militaire, passage ou séjour de troupes au village, va et vient des ouvriers construisant les forts.

22/04/1900: le conseil municipal vote la somme de 5 francs sur son budget pour envoyer à l’exposition universelle de 1900 de bons ouvriers afin d’étudier sur place les progrès à introduire dans l’industrie locale et surtout les machines agricoles. 18/11/1900: pour compléter la passerelle pour piétons, la commune décide le rachat d’un bac afin d’assurer le passage de la Meuse le temps que durera la reconstruction d’un pont en maçonnerie de cinq arches, à 2 voies. 1901: une seconde distribution de courrier est instaurée dans la commune. 1905: séparation de l’église et de l’état. Le projet de reconstruction de l’église établi en 1904 est abandonné. Un questionnaire de l’évêché rempli à cette occasion précise que notre village compte: environ 12 rentiers et rentières , 17 agriculteurs propriétaires et fermiers, 42 ouvriers et ouvrières, et 72 enfants dont 34 fréquentent le grand et le petit catéchisme. 132 mariés côtoient 16 célibataires, 15 veufs et veuves et une union irrégulière. 1907: installation du premier téléphone dans la commune. La municipalité verse une indemnité annuelle au gérant et rémunère un « piéton distributeur » qui remettra gratuitement télégrammes, messages et avis d’appel. février 1907: organisation de tirs scolaires avec section postscolaire dans l’école des garçons. 1908: après analyse de l’eau, déclarée potable, le conseil remplace les conduites en poterie par des tuyaux de fonte et établit un réservoir de 300m3 pour servir de réserve en cas d’incendie ou de sécheresse. 30/08/1908: la presse relate les méfaits occasionnés dans notre commune par un orage de grêle. Les dégâts se montent à 17 000F. 23/03/1912: au lieu dit « bas des vignes », un sarcophage renfermant 3 squelettes qui pourraient dater du treizième siècle est mis à jour. Sur le lieu de cette découverte, il y aurait eu autrefois plusieurs établissements hospitaliers religieux.

1913/1940

Georges Lecourtier, établi à Bras depuis le 01/03/1913 succède à son père le 23/12/1913. Conseiller général du canton de Charny en 1913, président de la chambre régionale d’agriculture de la Meuse, fondateur de la Coopérative agricole de la Meuse, il est aussi député de 1920 à 1924, sénateur de janvier 1924 à juillet 1940 et chevalier de la Légion d’honneur. Il décède en évacuation le 26/07/1940 à Bagnoles de l’Orne. Dès la mobilisation générale le 01/08/1914, la commune est traversée régulièrement par les soldats qui cantonnent dans les granges et par les réfugiés fuyant la frontière. Elle est évacuée en février 1916 juste avant la bataille de Verdun. Bras est entièrement détruit. Le retour de la population dans un village provisoire de baraques ne se fait qu’au printemps 1919. 19 habitants sont morts sous les drapeaux pour la France. La municipalité décide de réaligner les rues de la commune et crée la société coopérative de reconstruction de Bras (21/12/1921 ). De nombreux ouvriers étrangers travaillent aux chantiers du village ou à ceux du déminage et de la récupération en zone rouge: l’usine Ricome, route de Charny, tourne à plein. La vie reprend son cours mais le 03/09/1939, la guerre éclate à nouveau. Le village est évacué le 12 juin 1940. Interceptée en grande partie par les allemands en arrivant dans les Vosges, la population rentre 10 à 15 jours plus tard.

automne 1915: visite du président de la République Raymond Poincaré, messe et revue militaire. 17/02/1920 : le président de la République Raymond Poincaré traverse Bras pour se rendre sur les champs de bataille. juillet 1922: mise en service du pont sur la Meuse qui vient d’être reconstruit. 27/09/1925: inauguration du monument aux morts et de la mairie école par Raymond Poincaré. On peut admirer à cette époque la première automobile au village. 1927: plantation de résineux en zone rouge. 28/05/1928: inauguration et bénédiction de l’église et de ses cloches par Mgr Ginisty. novembre 1935: pour faire face aux gros travaux d’adduction d’eau réalisés ces 5 dernières années, l’eau devient payante. Les habitants devront une redevance pour chaque robinet. 1936 ou 37: un bateau-théâtre ayant jeté l’ancre sur le canal, entre l’écluse et le pont à hauteur de l’usine de produits chimiques, propose son spectacle d’un soir. 22/11/1939: atterrissage forcé d’un avion ennemi « Dornier 17 ». 14/05/1940: deux bombardiers « He III » tombent sur la côte de Froideterre. .

1940/1945

Emile THIERCY, adjoint , est nommé maire par les autorités d’occupation en attendant que de nouvelles élections soient possible. Les sapeurs ont fait sauter le pont entre Bras et Charny le 14 juin 1940, avant la prise de Verdun. Le village est en zone occupée. Les allemands y logent et y établissent leur « kommandantur » pendant la première année d’occupation. Dès sa libération le 01/09/1944, les américains campent à Bras, Verdun étant devenu l’un des plus grands centres de ravitaillement de l’arrière front.

04/10/1941: la navigation est rétablie sur le canal de l’Est. 10/06/1944: deux mille cartouches et une centaine de pétards de cavalerie sont dérobés à l’usine Ricome récupérant le cuivre et le plomb des munitions sous contrèle allemand. Pris en flagrant délit, Henri Biocchi, de Charny, est arrêté à l’écluse. Il est emprisonné puis fusillé au tunnel de Tavannes.

1945/1959

De nouvelles élections ont lieu le 19/05/1945, 11 jours après l’armistice; Ernest Chappelier est élu maire. Les prisonniers rentrent au village. Le monument aux morts porte trois noms de plus. 1947: premier tracteur à Bras. Les heureux propriétaires de ce Ford Fergusson 17, 24 chevaux, sont MM. Jean et Pierre Lorrain, tout récemment mariés et établis au village.

31/12/1947: inondations consécutives à une crue dépassant de 1m80 les pleines rives à Verdun, sans équivalent depuis 1879. Elle emporte la passerelle provisoire de bois reliant Bras à Charny. Le bac est remis en service. 09/07/1950: inauguration des ponts de la Meuse et du canal. 28/07/1957 au 17/08/1957: ouverture du premier chantier Concordia. 18 étudiants allemands et français (14 garçons, 4 filles) travaillent côte à côte dans les bois de la zone rouge avec l’administration des Eaux et Forêts. Leur dortoir est établi dans la salle de réunion de la mairie de Bras. 20/04/1958: installation de l’abbé Rogé. 30/04/1958: création d’un foyer postscolaire et achat d’un appareil de cinéma.

1959/1966

Henri Fournier est élu maire le 20/03/1959. L’évolution du village s’amorce.

juin 1960: remembrement. 1961: le maïs est semé pour la première fois à la ferme des Lorrain, en remplacement de la betterave fourragère, trop exigeante en main d’oeuvre. 01/09/1962: le conseil vote la pose de vannes et de robinets pour fermer les lavoirs. Le village compte à cette époque: 26 voitures de tourisme, 7 camionnettes, 9 télévisions. Il ne reste que 9 exploitants agricoles sur les 12 d’avant guerre. Chaque maison de culture sauf une, possède un tracteur; 2 d’entre elles en possèdent 2. mars 1963: électrification des cloches de l’église. 1965: mise en route du premier lotissement du village.

1966/1971

Le 27/03/1966, Maurice Ory fait suite à Henri Fournier. La population, après avoir chuté consécutivement aux deux guerres mondiales, est à nouveau en progression régulière (la migration des habitants de Verdun s’ajoute au solde naturel). Les entreprises s’implantent, et Bras perd peu à peu sa spécificité rurale. Est Rep.

04/10/1966: les sangliers, en voie de disparition, sont protégés dans la réserve de la Côte du Poivre. N’ayant pour toute nourriture que les résineux, ils quittent les bois pour ravager le maïs, le blé ou les pommes de terre de nos cultivateurs. 1966: les Maisons Familiales achètent la propriété Lecourtier. L’institut rural d’éducation et d’orientation ouvre ses portes en septembre de la même année. Est Rep 21/09/1969: depuis le mois de mars, la coopérative agricole de la Meuse construit à Bras un silo de 100 000 quintaux. Les premières céréales seront ensilées dès le 15 octobre. 1970: l’Union Laitière de la Meuse s’installe à Bras. Depuis 1968, elle se substitue aux laiteries environnantes pour la collecte du lait. septembre 1970 à: le lavoir de la route nationale est donné aux jeunes.

1971/1977

Jean Loup Vélain est élu le 28/3/1971. Il se voit décerner le premier prix des poètes meusiens en 1990 pour son recueil « Aux recoins de l’âme », le prix Moselly pour sa nouvelle « l’Abbé Courat » en novembre de la même année et le grand prix des poètes lorrains en 1991 pour « Rêvons, c’est l’heure ». automne 1971: pose des compteurs d’eau à domicile.

janvier 1972: déménagement du magasin de la Coopérative agricole de Verdun à Bras. juillet 1973: adhésion de Bras au Regroupement Pédagogique des communes de Bras, Charny, Champneuville, Vacherauville, suivie de la création du SIS des 2 ponts en novembre 1974 pour en assurer la gestion. 05/10/1973: au milieu des pancartes et des slogans revendicateurs des agriculteurs meusiens, M. Jacques Chirac, ministre de l’agriculture, vient inaugurer les ateliers et le nouveau silo de la coopérative, pouvant stocker 446 000 quintaux. Il est accueilli par M. Warin, adjoint au maire de Bras, à sa descente d’hélicoptère. 1974: implantée à la sortie du village sur la route de Douaumont, la pépinière de Bras est le berceau de la nouvelle forêt de Verdun. Elle produit des essences feuillues, principalement des hêtres, qui prendront progressivement le relais des résineux de la zone rouge. La première production est obtenue en 1975. Est Rep 04/08/1975: quarante hectares en feu à Froideterre dans les bois de la fontaine du Roi de Prusse, mobilisant les pompiers de Verdun, Damvillers et Commercy. C’est le plus grand incendie de forêt qu’a connu le département depuis la grande guerre. Les trois foyers simultanés à son origine pourraient être d’origine criminelle. 1975: pour faire face à ses problèmes d’approvisionnement en eau, Bras s’associe à Charny. Le nouveau syndicat des eaux « La Forestière » est autorisé à se brancher sur la très importante nappe phréatique découverte vers 1960 sur le territoire de notre commune. Elle est capable de produire jusqu’à 30 000 m3 d’eau de bonne qualité par jour. Une protection du champ captant est mise en place.

1977/1989

Albert Warin devient maire le 20/03/1977. Il ne reste que 5 agriculteurs. La population a presque doublé en 40 ans et le village continue à s’étendre, se transformant peu à peu en village dortoir. Un comité des fêtes est créé, des cours de gymnastique se mettent en place. Le premier bulletin communal voit le jour (1977). Vont suivre la modernisation du foyer et la création des courts de tennis (1982). Les eaux de la fontaine Saint Maurice sont canalisées en prévision de la construction prochaine de la salle polyvalente.

18/08/1977: le président de la République Valéry Giscard d’Estaing accompagné de Pierre Méhaignerie, ministre de l’Agriculture, visite la Coopérative. Il est accueilli par M. Turquois, adjoint au maire de Bras. mai 1978: construction du centre d’allotement (GPBM). 28/05/1978: pour commémorer le cinquantenaire de l’église, Monseigneur Boilon célèbre une messe solennelle suivie d’une procession du Saint Sacrement conforme à la tradition. 1980: le regroupement pédagogique compte 199 enfants: 136 en primaire et 63 en maternelle. 13/10/1981: le président de la république François Mitterand visite la coopérative agricole, accueilli par M. Warin, maire de Bras. 1987: plus besoin de courir à Verdun. Juin voit la première récolte du libre-service de fraises et framboises implanté à la sortie du village en direction de Vacherauville, géré par M. Risse. A la mauvaise saison, La ferme Santin nous approvisionne en endives. novembre 1988: un incendie se déclare dans le silo de séchage de la coopérative agricole, détruisant 100 tonnes de maïs.

 

1989/1996

L’élection du maire à minuit sonnant vaut à notre commune les honneurs de la télévision. Elle fait de Louis Nahant notre premier magistrat. septembre 1989: ouverture d’une cantine à l’IREO, gérée par l’Association d’Accueil et de Loisirs Pour l’Enfance créée en juin. Elle fonctionnera jusqu’en 1994. Chapeauté par le comité des fêtes, un cours de danse jazz débute en octobre de la même année.

1989: sur la place de la mairie, plantation du tilleul de la liberté pour le bicentenaire de la révolution française. 03/02/1990: inauguration tardive de la salle du temps libre (salle polyvalente éclatée de Bras, Charny, Vacherauville), alors qu’au dehors la tempête fait rage, emportant tout sur son passage et déracinant à tout va. 29/09/1990: une habitante de Bras gagne le chèque le plus important de l’histoire du loto, d’un montant de quarante millions de francs. Est Rep 14/05/1992: une quarantaine de jeunes des années soixante, originaires du village et venus des 4 coins de France, se retrouve à la salle de Vacherauville après un match de foot amical. 11/05/1993: inondations et coulées de boue causant de nombreux dommages dans notre commune. Le ministre de l’Intérieur constate l’état de catastrophe naturelle. 11/07/1993: le tour de France traverse Bras. 04/09/1994: finale régionale du concours de labours accueillie par la coopérative EMC2 de Bras. 23/09/1994: Edmonde Charles-Roux inaugure la zone de loisirs. 22/12/1994: inauguration de la nouvelle station de pompage sur le territoire de notre commune, captant l’eau dans la nappe à 40 m de profondeur. 1995: l’état de catastrophe naturelle est à nouveau prononcé pour les sinistres causés par les inondations et les coulées de boue entre le 17 et le 31 janvier. La Meuse n’en finit pas de sortir de son lit. Sur la RD 964, Charleville inondé est inaccessible. 02/07/1995: Monseigneur Herriot vient célébrer les soixante cinq ans de sacerdoce de l’abbé Rogé. Dernier prêtre du village, il prend sa retraite en septembre de la même année. Bras entre dans le regroupement paroissial de BCCV. 21/07/1995: un obus est à l’origine de l’incendie qui détruit 15 hectares de céréales, mobilisant les pompiers de Verdun, Clermont et Fresnes. septembre 1995: nouveau but de promenade pour les curieux, la culture du ginseng se met en place, apportant à notre village un brin d’exotisme. 06/10/95: inauguration de l’arrivée du gaz naturel. 16/06/1996: le président de la république Jacques Chirac atterrit sur le terrain de foot de Bras pour se rendre à Douaumont dans le cadre du 80¨ anniversaire de la bataille de Verdun. M. Nahant, maire, l’accueille à  sa descente d’hélicoptère.

 

1996/1999

Régine Rolland fait suite à  Louis Nahant le 24/10/1996. Au recensement de 1990, la population de notre village chute de 5%, tombant sous la barre des 500 habitants. Bien que la mise en route d’un nouveau lotissement en 1994 réinverse la tendance, le nombre de conseillers aux élections de 1995 passe de 15 à  11, puis à  9. Pourtant le travail ne manque pas: deuxième tranche du lotissement, construction de la maternelle, voirie, réhabilitation des bâtiments communaux.

21/11/1996: Mme Rolland accueille M. Philippe Vasseur, ministre de l’Agriculture en visite à  EMC2. mars 1997: quarante trois élèves du regroupement pédagogique accompagnés de deux enseignants partent en classe de neige à  Morzine. 1997: mise en place du rond point giratoire à  proximité d’EMC2, au croisement de la RD 964 avec la route présidentielle. juillet 1997: les fouilles archéologiques effectuées au préalable de l’extension du lotissement de charmois affirment une occupation du village à l’époque gallo-romaine (1er au 4ème siècle après J.C.). 20/06/1998: inauguration de l’école maternelle « arc en ciel ». juillet 1998: l’arrivée des factures d’eau enflamme le village. L’Association de Défense des Intérêts des Habitants de Bras voit le jour en octobre. janvier 1999: le « pavillon fleuri » qui a perdu depuis longtemps son charme d’antan s’écroule sous l’assaut des bulldozers.

1999

Michel Rémy est élu maire le 10/06/1999. Il faudra attendre les élections de 2001 pour que la récente augmentation de notre population soit prise en compte. C’est à une équipe de 11 conseillers qu’incombe le dossier « brûlant » de l’assainissement.

11/08/1999: les habitants de Bras jouissent d’une double chance: 1) le village est compris dans la zone où l’éclipse totale du soleil est visible entièrement. 2) les trouées de nuage lui permettent de l’observer. 20/09/1999: LA photo du siècle. 31/12/1999 à minuit: le passage.

Au cours du vingtième siècle Bras, marqué par les guerres, a fait face aux bouleversements dus au progrès des techniques dans tous les domaines; ses modes de vie et de pensée ont changé, faisant disparaître des traditions séculaires. La proximité de Verdun lui a épargné l’hémorragie démographique dont souffre la Meuse rurale. Le petit village capable de vivre en autarcie est devenu « le jardin de la ville », à côté des zones industrielles qui le grignotent mais l’aident à vivre. La culture y subsiste mais elle s’est modifiée. Les chevaux de trait ont disparu des deux exploitations agricoles, remplacés par des machines dont le gigantisme permet de travailler sur des surfaces qui n’auraient pas été envisageables au début de ce siècle. Les vaches laitières n’ont pas résisté aux quotas. Dans la campagne environnante: suppression des haies, surface en herbe en diminution au profit du colza et du maïs; c’est tout un paysage qui se modifie. Désormais, l’intercommunalité est de rigueur pour faire face, au détriment parfois d’une identité qui se perd. Le vingt et unième siècle verra l’Europe et ses exigences; l’évolution va continuer. Souhaitons qu’elle s’accompagne d’un peu plus de soins pour cette planète malmenée qui est la nôtre.

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